Inconvénients du sport à haut niveau

1) Le physique

Nous parlerons tout d’abord de l’aspect physique et des désagréments que peuvent causer le sport pratiqué de façon intensive sur l’adolescent. Ces blessures sont généralement liées à la préparation sportive, à un problème dans le choix des matériaux utilisés ou à la technique sportive employée. Certaines blessures sont graves, elles peuvent entraîner de graves maladies ou plus rarement la mort.

Les blessures les plus fréquentes sont les suivantes : mal de dos, tendinites, douleurs musculaires (déchirure musculaire, contracture, élongation, claquage), crampes, sciatiques, blessure du genou, courbatures… Ces blessures ne sont pas très graves, on pourrait même dire qu’elles sont « normales » dans la mesure où la pratique du sport entraîne forcement quelques déséquilibres dans l’organisme.

Face à l'augmentation des traumatismes physiques liés à une pratique de plus en plus intensive, certains spécialistes du sport ont récemment tiré la sonnette d'alarme. Un médecin du sport du nom Stéphane Cascua adopte un ton volontiers provocateur dans son livre « Le sport est-il bon pour la santé ? »

  • Mais qui est Mr.Cascua ?

Le Docteur Stéphane CASCUA est médecin du sport. Il est diplômé d’université en traumatologie du sport, nutrition du sportif, entraînement du sportif, podologie du sport et maladies de la colonne vertébrale. Il est chargé de cours à la faculté de médecine de la Pitié Salpétrière. Il enseigne sa discipline aux praticiens se spécialisant en médecine du sport. Il est attaché des hôpitaux de Paris au sein des services de référence en physiologie de l’effort, manipulations vertébrales, rééducation et traumatologie du sport.

A travers son livre on apprend que le sport peut être dangereux pour le coeur : chaque année, l'effort provoque le décès brutal de 1 500 sportifs ! La cause en est une mort subite dont le mécanisme est lié, dans 85 % des cas, à une maladie coronarienne c’est une maladie des artères qui vascularisent le cœur (artères coronaires) ayant pour conséquence une ischémie myocardique, c'est-à-dire un apport en sang insuffisant (ischémie) au muscle cardiaque (myocarde).

L'exercice physique peut se montrer aussi redoutable pour les vaisseaux sanguins : à l'effort maximal, les plus petits peuvent se rompre en cas d'anomalie vasculaire ou d'hypertension artérielle méconnue. De même, l'appareil locomoteur peut subir l'accumulation de contraintes mécaniques : c'est la fracture de fatigue, l'usure du cartilage ou l'arthrose (favorisée par une distension ou une rupture ligamentaire). S. Cascua affirme également que « le dos se bloque face au sport » ou encore que « l'intestin digère mal le sport » ; de même, une pratique sportive intense peut perturber les hormones.

2) Le psychologique

Puis il y a également les effets psychologiques, On sait que le sport est ressenti comme un moyen de lutte contre les tendances dépressives. Mais, là encore, tout est affaire de mesure. Il est certes établi qu'une activité sportive bien choisie et modérée a démontré son efficacité contre la dépression par le biais entre autres des endorphines.

Mais l'équilibre psychologique est parfois menacé par le sport. Le surentraînement de nombreux sportifs de haut niveau conduit au contraire à des états proches de la dépression professionnelle (le burn-out des cadres) par une stimulation permanente des hormones du stress, souligne le docteur Cascua.

Une proportion grandissante de pratiquants de sports de loisir, cherchant à « se dépasser », n'hésitent pas à se mettre en en danger. C'est le cas pour les adeptes des loisirs sportifs à risque, le sport-aventure, à la recherche de sensations (alpinisme, parapente, rafting, plongée sous-marine...).

Le Docteur Stéphane CASCUA

Le Docteur Stéphane CASCUA

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